mardi 25 mars 2008

Quand "metal" rimait avec "brutal"

J'ai ça sur mon disque dur depuis plusieurs mois, et c'est toujours avec interlocation et surpritude que je retombe dessus... Voici mon best-of personnel "metal"


Numéro 5 :

Des couleurs flamboyantes, un titre sous forme d'appel au meurtre, une musique qu'on devine extrême... rien ne pourra faire oublier l'homme à tête de bichon, ses yeux tristes qui veulent dire "assez !!", ce mélange ultime entre Karl Marx et l'animal qui est en chacun de nous, croulant sous des tons pastels post-impressionnistes d'un aloi certain... qui dit mieux ?






Numéro 4 :

Plus classique, plus palpitant, plus "true metal", Stryken innove néanmoins en inventant rien de moins que l'ancêtre de la tecktonik, le tout au service d'une charte graphique monochrome fruitée du meilleur goût qui ravira grands (fan de kiss) et petits (fans des fall out boy)







Numéro 3 :

"Ouuuuuhhhh !!! Je suis le loup garou !!!"... A bien y regarder, cette pochette est ridicule, soit, mais elle fait peur... Le style contre-abstrait dessiné à la gouache, le soleil inquiétant, les doigts crochus (référence crypto-antisémite ?), ces longues dents immaculées, ce regard à la limite de la trisomie 14, ce "arnold" écrit à même la pochette à un endroit + que stratégique... Assiste-t-on à une tentative de pochette définitive ?





Numéro 2 :

On ne sait ce qu'il y a de plus effrayant dans cette pochette :
- la pilosité des participants
- la coupe de cheveu du mec de gauche
- le trait noir de mascara sous la narine du nosferatu, ambiance : "j'ai le nez qui coule"
- la dent de requin de celui de droite
- la police de caractère interdite par la convention de La Haye
- le fond vert nous rappelant les glorieuses années de la RDA





Numéro 1 : and the winner is...........

Tout y est... A jamais le 1er, à jamais le seul, à jamais le plus fort. On imagine aisément la scène.
Gerardo, 24 ans, rentre de répète chez ses parents dans son Milan natal. Gerardo est un jeune énervé, il a des cheveux gras, il vénère Helloween et Poison, il joue dans le plus grand groupe de "hard rock mélodique" de tous les temps. Gerardo sait qu'il s'apprête à dominer le monde qui n'attend plus qu'eux, c'est normal, nous sommes en 1996. Il tombe sur sa soeur, Chiara, 9 ans, en train de manger des corn flakes... Soudain, l'idée de génie lui vient : "Toi qui sait dessiner (j'ai été bluffé par ton interprétation arty post-50's de la maison avec le soleil jaune dans le coin, et la cheminée qui fume), tu pourrais pas me faire la pochette de mon groupe ? Un truc énervé, genre j'arrive dans une ville en flamme en Harley avec une hache à la main... oui, je sais, ça m'est venu dans le bus..."
Le reste appartient déjà à l'histoire...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

post grandiose je dois le dire

Anonyme a dit…

l'émotion m'étreint (..gle à rideau).
Je serais curieux d'entendre la musique qui va avec.
Splendide sélection en tous cas.